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Vilmer B. Cunningham LE SAINT DU PÉNITENCIER
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| Sujet: LE SAINT DU PÉNITENCIER Jeu 28 Juin - 19:26 | |
| © TIGTAG Vilmer Cunningham
nom complet ▽ CUNNINGHAM Vilmer, Barry, Christian, Paul, Johnny, Colin, Sam, Damon et pourquoi pas Dieudonné ? âge ▽ 33 ans. origines ▽ Texanes. statut ▽ Célibataire. orientation sexuelle ▽ Hétérosexuel. métier exercé avant d'être écrivain ▽ Policier. Il a également voulu devenir peintre mais s'est tourné vers l'art culinaire. C'un chou. qualités/défauts ▽ arrogant, viril, direct, concentré, narcissique, grossier, poli, pudique, pessimiste, nostalgique. écrivain, dramaturge, poète ? ▽ Écrivain.
caractère ▽ Paul est à première vue un homme ordinaire. Mais Sam ne l'est pas. Colin vit avec un crâne qui surchauffe de craintes, de folies, d'excès en tout genre : Barry aime ce qui l'effraie. Le mystère de la vie. Mais Damon est pourtant sain d'esprit, bien que violent : John ne fume pas, ne s'intéresse pas à l'alcool, fait de la bonne bouffe. Vilmer est quelqu'un de normal au caractère paradoxal : tantôt un amour, tantôt le seul homme que vous détesterez.
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physique ▽ Le saint du pénitencier a les cheveux bruns coiffés proprement et la peau lisse comme le dessous d'une cuillère. Un tombeur. Et ses dents aux canines pointues... Quand il sourit ses lèvres s'affinent presqu'à disparaître ; ça ajoute à cet homme impavide un caractère rassurant, romantique, somptueux. Beurk. Ses paumettes, osseuses, laissent voir des cernes qui illustrent une vie ennuyeuse et un âge très mûr. Et son nez long et pointu, droit ou bossu selon les angles... Et ses sourcils, dont le dessous creux nous laisse imaginer les orbites d'un crâne dépourvu de chair. Je vous épargne le détail de son corps d'athlète, bonté divine. Vraiment, il ne mérite pas cette gueule.
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Bonjour, vous avez quelques minutes pour un sondage ? Ouais ? J'aimerais savoir comment vous vous sentez, en tant que cobaye pour cette expérience. (rires) Hmm. Le terme utilisé va me mettre dans un état fâcheux. Haha. J'me sens bien là, après faut, voir, je ne sais même pas quel genre d'endroit c'est exactement. Vous voulez vraiment que je vous dise ? Vous voulez vraiment que je vous dise ? Je suis déjà fatigué de vos caméras, j'en ai par-dessus le cul. Il n'y a qu'un endroit tolérable, ce sont les toilettes ! ...Non c'est vrai ? ...Les chiottes aussi ? Faudra pas jouer avec mon humeur, vous, là. Bon sinon j'me sens bien, vous fâchez pas. Très bien. Et comment envisagez-vous la sortie ? Enfin, si vous en envisagez une. Mais je n'ai pas l'intention de sortir de là. Cet endroit ne me correspond pas, mais c'est mieux que de retourner au pénitencier. Il est aussi hors de question de remettre mon costume de flic. Je n'envisage rien, j'vais tacher de rester un ange plutôt. Haha, je vois. Et l'endroit dans lequel vous évoluez ? Comment le trouvez-vous ? Vous avez sûrement votre petit coin tranquille. Racontez-nous ! Si ça peut vous intéresser, l'endroit que je préfère c'est la chambre. Pour un type qui réclame du confort, je pense qu'il y a tout. Je ne suis pas sensible aux autres pièces, on rencontre des tas de personnalités et c'est pas ça qui m'inspire. Autant décrire un personnage qui existe déjà, le glorifier dans un livre sans connaître son histoire, s'il a le mérite. Moi je trouve l'inspiration sur des photos qui ne représentent rien, dans ma chambre, avec des choses bizarres qui n'ont pas... vraiment leur place. Hum, bon, c'est tout ce que vous voulez savoir ?
| nom ou pseudo △ Noodle âge △ 17 ans personnalité sur ton avatar △ Christian Bale poste vacant △ non double compte △ non comment es-tu arrivé ici ? △ t'en fiche :) que penses-tu du forum ? △ J'aime son contexte. code du règlement △ validé. un dernier mot △ VIVE LES CACAHUETES ! |
Dernière édition par Vilmer B. Cunningham le Mer 25 Juil - 10:15, édité 13 fois |
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Vilmer B. Cunningham LE SAINT DU PÉNITENCIER
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| Sujet: Re: LE SAINT DU PÉNITENCIER Mar 3 Juil - 21:33 | |
| « J'AIMERAIS TE CREVER LA PEAU ET FAIRE JOUJOU AVEC TON SANG » | J'ai tué un vieillard. C'aurait pu être la déclaration de Vilmer devant le juge, ou à côté d'un incarcéré au pénitencier. Je crois... que ça commence à 19 ans. À dix-neuf ans tandis que la plupart des américains commence son premier job, Vilmer, ce vagabond, sillonne les rues d'Austin, malette dans les bras, cheveux ébouriffés : « Mon Dieu ». Ce ne sont pas douze heures, vingt-quatre heures ou soixante-douze heures, ce sont quatre petites années de merde à squater les hôpitaux, en faisant mine d'attendre monsieur personne dans la salle des visites. Il fait chaud, il y a un siège confortable, des gens malades ou accueillants ; pas mal, non ? Mais ça n'est pas intéressant de raconter les habitudes d'un SDF. À vingt-six ans, après s'être motivé — pour ne pas dire bouger-son-petit-cul-bien-joli — en allant au club de vidéos, au fast-food, au poste de police, Vilmer a enfin trouvé sa place. Le voilà flic. À vingt-six ans, c'est déjà la fin de sa vie.
Et, mon Dieu, quelle beauté, quel Dieu, homme modèle, playboy, monstrueux fils de riche : cheveux en arrière, dents parfaitement blanches, musculatures à rendre jaloux ; le type pitoyable. L'homme aux pots de gel, aux bains moussants, l'homme parfait que vous croiserez dans un club en vogue. Il s'y est essayé, ça ne lui a pas plu. Une belle justification pour sa réussite en terme de criminalité. Dédoublement de personnalité, mythomanie, envies suicidaires ou simple travestissement ? Il a perdu son travail, son argent, sa dignité. Il paraît qu'il ne faisait rien, qu'il s'enrichissait et laissait ses camarades se faire flinguer par des fous. Excitant. « Ce boulot n'est pas fait pour un gars qui ne pense qu'à regarder le football à la télé, qui pleure sa mère ou qui veut se grouiller chez lui pour mater le dernier Desperate Housewives. J'en ai chié un max parce que ces mecs qui bossent sans relâche sont en vérité des misogynes immondes. Je regrette d'avoir eu envie de tuer des dizaines de personnes à cause d'eux. Je regrette de ne pas avoir eu l'image de mon connard d'oncle à leur place quand j'ai tué ce vieillard. » Ta gueule. Tu es toi-même devenu un type immonde, une bête assoiffée de sang, maintenant que tu t'es pris au jeu. Je ne suis pas nostalgique mais je te préfère à tes dix-neuf ans.
Quatre ou cinq années de plus à dormir dehors, la cravate déchirée ou la chemise à demie boutonnée : « Qu'est-ce que t'attends pour tirer une première fois histoire de calmer tes nerfs ? » Et d'arrêter de prendre les passants pour de la merde. Refais la mâchoire à cet imbécile et vole-lui sa veste : tu y trouveras argent, clefs — de quoi ? — et papiers d'identitée — mais ça tu t'en fous pas mal. Bravo, tu es tombé dans le piège. Mais ça va mieux parce que désormais tu as de quoi manger, dormir, faire du sport et tu portes le surnom du Saint du Pénitencier parce que tu as pris quelques malheureuses années à découvrir la littérature en prison sans même te repentir. Et ça, c'est très laid.
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